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5. Erreurs fréquentes et conséquences ⚠️

Erreur Pendant pointage Pendant apprêt
Temps trop court Arômes pauvres, pâte raide Volume insuffisant, mie serrée
Temps trop long Pâte collante, affaissée Surfermentation → goût acide, croûte pâle
Température trop basse Levée lente, peu de volume Produit dense
Température trop haute Fermentation trop rapide, goût fade Croûte prématurée, produit fendu

6. Astuces CAP et professionnelles 📚

  • Toujours contrôler la température de base de la pâte (TB = T farine + T local + T eau).

  • Si le pointage est trop long → rabattre la pâte pour relancer la fermentation.

  • Pour l’apprêt → vérifier en appuyant légèrement :

    • Si la pâte revient vite = pas assez levée.

    • Si elle s’affaisse = trop levée.

    • Si elle reprend lentement = prête à enfourner.

  • En CAP, une mauvaise gestion du pointage/apprêt est éliminatoire sur le pain.


7. Exemple pratique : Baguette de tradition française 🥖

  1. Pétrissage : pâte souple, TB = 24 °C.

  2. Pointage : 2 h en bac, 1 rabat à 1 h.

  3. Division et façonnage.

  4. Apprêt : 1 h 15 en étuve à 27 °C.

  5. Cuisson : 240 °C avec buée.

👉 Résultat : baguette alvéolée, arômes développés, croûte dorée.

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1. Avant la confection : préparer la conservation 🧾

Une pâtisserie réussie commence avant même le montage. La sécurité et la fraîcheur des ingrédients déterminent directement la durée de conservation.

1.1. Vérifier la fraîcheur des matières premières

  • Contrôle visuel et olfactif (pas de fruits abîmés ni de produits altérés).

  • Respect des températures de stockage (lait < 4 °C, congélation < -18 °C).

  • Respect des DLC (date limite de consommation) et DDM (date de durabilité minimale).

1.2. Hygiène du local et du matériel

  • Travailler dans un laboratoire propre, ventilé et organisé selon la marche en avant (matières premières → préparation → assemblage → stockage).

  • Désinfecter plans de travail, fouets, cuves et moules avant chaque utilisation.

1.3. Choix des ingrédients adaptés

  • Utiliser des produits UHT ou pasteurisés pour les préparations sans cuisson (lait, crème, œufs liquides).

  • Privilégier les fruits frais récemment ouverts ou les purées pasteurisées.

  • Conserver les arômes, poudres et fruits secs dans des boîtes hermétiques, à l’abri de l’humidité.

1.4. Refroidir rapidement les bases cuites

  • Les génoises, biscuits et pâtes doivent être refroidis rapidement (cellule de refroidissement idéale, ou grille à température ambiante sans empilement).

  • Cela limite la prolifération bactérienne et conserve le moelleux.

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Les boissons fermentées reviennent en force dans l’alimentation moderne, tant pour leur goût unique que pour leurs bienfaits sur la santé. Parmi elles, le kéfir de fruits occupe une place de choix. Rafraîchissant, pétillant, légèrement sucré et acidulé, il constitue une alternative idéale aux sodas et aux boissons sucrées industrielles.

Le kéfir de fruits est préparé grâce à des “grains de kéfir” – un assemblage de bactéries et levures vivant en symbiose – qui transforment naturellement les sucres en gaz carbonique, en acides organiques et en probiotiques bénéfiques. Résultat : une boisson pétillante, digeste et faible en sucre résiduel.

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Le rôle du gluten et comment le remplacer (logique CAP)

Ce que le gluten fait :

  • Rétention des gaz (CO₂, vapeur) → alvéolage, volume.

  • Extensibilité (on peut étirer une pâte sans qu’elle casse).

  • Élasticité (la pâte « revient »).

  • Tenue à la coupe (génoises, biscuits de montage).

Ce qu’on met à la place :

  • Amidons (maïs, pomme de terre, tapioca) : créent du moelleux, fixent l’eau, « collent » les particules entre elles à la cuisson.

  • Farines sans gluten (riz, sorgho, sarrasin, châtaigne, millet, teff…) : apportent goût et structure sèche (matière).

  • Hydrocolloïdes :

    • Xanthane (E415) 0,2–0,5 % → viscosité, élasticité.

    • Psyllium 0,8–2 % → réseau fibreux hydraté, élasticité unique, coupe nette en tartes/pains.

    • Gomme de guar 0,2–0,6 % → viscosité à froid, utile en biscuits/mousses.

  • Procédé : augmenter l’hydratation, reposer (pour que l’eau diffuse), peu travailler après ajout des poudres (éviter pâtés), cuire plus longtemps à température un peu plus basse pour évaporer sans sécher.

 

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Le caramel est un incontournable en pâtisserie : nappage de crêpes, sauce brillante pour glaces, garniture de tartes… Mais le caramel classique repose sur la cuisson du sucre raffiné, concentré en calories vides et peu intéressant sur le plan nutritionnel.

Pourtant, il est possible de retrouver cette texture nappante et ces arômes riches sans utiliser au sucre blanc. La solution ? Le caramel de pomme . Obtenu à partir de compote réduite ou de jus de pomme concentré, il délivre une saveur douce et acidulée, avec une couleur ambrée rappelant le caramel traditionnel.

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Encore méconnu en France, le souchet (ou « chufa ») est un petit tubercule originaire d'Afrique du Nord et très populaire en Espagne, où il est utilisé pour préparer l'horchata, une boisson douce et rafraîchissante. En pâtisserie moderne, il trouve un nouveau lieu : transformé en crème de souchet , il devient une base naturellement sucrée, végétale, digeste et pleine de nutriments.

La crème de souchet n'est pas seulement une alternative au sucre raffiné, c'est aussi une solution pour remplacer certains produits laitiers ou apporter une rondeur aromatique subtile à vos desserts. Dans un monde où l'on recherche des desserts plus équilibrés sans sacrifier le plaisir, le souchet clairement sa place mérite parmi les ingrédients d'avenir.

 

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Comment faire la différence en Pâtisserie

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